notre trip va commencer par un envol

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Paris Hong Kong Sydney Nouvelle zélande Asie . Chaque commentaire a un diaporama de photo associé en bas de page!!!! à consulter!!!

jeudi 27 septembre 2012

L'Inde le pays d'Aladin


Voilà, on est arrivé au "pays des sens". Et oui dès notre arrivée nos cinq sens se sont mis en éveil .

Calcutta est une ville qui ne dort jamais, sortir dans ses rues revient à se prendre une bien belle claque.

Après l'agitation des grandes villes, on a suivi la voie du grand bouddha en allant à Bodhgaya. Nous avons pu découvrir une Inde différente plus authentique, plus rurale, le tout accompagné de charmants guides hindous. Le temps semble ici s'être arrêté. On se sent parfois au moyen âge dans ces villages. Durant ce séjour, on a trouvé avec chance une chambre dans un monastère bouddhiste népalais (chut pas trop de bruit quand même). On a échangé longuement avec un moine sur le foot, l'amour et sur le style de vie hindoue.

Pour vous indiquer un peu le niveau de vie ici une chambre avec vue sur le Taj Mahal en terrasse coûte 10 euros. Un bon plat pour 2 et deux excellents lassis (=boisson lattée) environ 3 euros, 4 heures de bus 2 euros.Ouh! que ça va être dur de rentrer en France ! La jolie ville du Taj Mahal restera une étape très reposante. Une cité qui baigne dans des histoires folles de maharaja, d'amour mais aussi de trahison....

Notre envie de nous baigner dans la culture indienne, nous a orienté vers une sortie cinéma. On peut vraiment vous parler d'expérience tant l'expressivité des gens est hilarante. Ils chantent, crient, applaudissent. La découverte de ce pays s'enrichit, au fur et à mesure du parcours et des villes.

Notre route se poursuit vers le Rajasthan. On s'approche de plus plus de la chaleur du désert avec toute prudence ( n'est ce pas Brigitte !) Les villes s'annoncent colorées et remplies d'histoire tel Aladin.

Nos premieres sensations détailées

Un réveil à Kolkota en inde :
Le plus souvent dans une petite chambre assez sommaire mais propre, quand mes yeux s'ouvrent, j'entends d'abord le bruit du ventilo qui montre des signes de faiblesses, après des heures à tourner au maximum, luttant contre la chaleur étouffante. Et puis toute de suite, viennent à mes oreilles les bruits de klaxon de la rue. Içi il est utilisé afin d'anticiper, de saluer, de doubler, de freiner autant dire que c'est l’élément indispensable afin de se déplacer dans les rues où le trafic est permanent et incessant. On avait vu cela en Asie avec des centaines de motos et de vélos se faufilant dans tous les sens afin de grappiller quelques centimètres. Un feu rouge, un sens interdit ne doivent pas avoir la même signification içi car quand on peut rouler, on roule. Mais l'inde c'est tout autre chose. Il faut ajouter les vaches en plein milieu des rues, des poules qui coursent des cochons au beau milieu d'une mégalopole ! Et bien sur la population qui grouille, empruntant de multiples moyens de transport. Les tuk-tuks, les hommes-chevaux, issus de la classe des intouchables ; ils courent toute la journée en transportant dans une calèche des Indiens vêtus de brillants et de paillettes. Mais on trouve aussi les bus touts carrossés, les taxis et afin les tramways qui grincent fatigués de tout ce vacarme. Alors le matin, on file dans la douche glacée de préférence afin de se préparer à affronter cette agitation. Et puis on y va ! Attention un taxi te coupe la route, jb me tient par le bras car c'est une voiture qui fonce droit sur moi, les mendiants accélèrent en nous voyant, plusieurs sourires plus tard et quelques roupies en moins on croise dans la rue un coiffeur qui rase sur le trottoir. Les hommes indiens se lavent dans la rue dès qu'un tuyau jette une eau marron des égouts. A quelques mètres, des familles entières dorment sur le trottoir. Des enfants recouverts de saleté jusqu'à ne plus savoir quelle est la vraie couleur de leur peau, jouent sans relâche avec un bout de ficelle. Ils s’arrêtent pour nous demander à manger ou a boire, je leur donne ma bouteille d'eau. Ils partent en courant. Le soleil cogne déjà si fort. Et puis on relâche pas l'attention une calèche me frôle l'épaule mais le conducteur me donne un « N amaste » avec pas toutes ses dents, ce qui me fait également sourire. Un tas d'orange dans un coin et ouff c'est la pause un verre de jus fraîchement pressé, moi et mon amour des oranges ! Je me concentre sur mon odorat. Dehors l'odeur du fabuleux curry se mêle à l'urine. On sera végétarien pendant deux mois afin de préserver notre intestin. Épicé et savoureux des légumes sur des pains de toutes sortes. Jb m’arrête là, des pâtisseries qui regorgent de miels et de couleurs. Les couleurs en inde sont splendides. Les femmes déambulent dans les ruelles, vêtues de saris multicolores, jaunes, verts, bleus, roses le tout brodés et des bijoux pour agrémenter la tenue. Quant à moi, mon leggins me colle les jambes, je couvre mes épaules et un foulard pour m’adapter aux mœurs. J'ai chaud, je voudrais tout déchirer. J’achète une bouteille glacée chez un épicier . Son magasin c'est comme un placard il est assis à l intérieur, c'est un beau tableau en soi. Cet homme ridé entouré de son tissu blanc un point rouge sur le front ; il est encadré de toutes ses boissons et ses biscuits. Le rire d'un enfant me fait me retourner, il vient de bloquer son cerf volant dans les fils électriques par centaines qui se superposent. Et puis on attend de la musique électronique hindou, c'est une statue d'une divinité, elle a plusieurs bras, des cheveux et des yeux noirs, un peu de moustache, des lumières des fleurs par centaines sur le bitume. Quelques pas plus tard des artisans recouvrent de la paille avec du tissu et de la terre afin de créer d'autres divinité à tête d'éléphants ou des bouddhas dans différentes positions. Ils les créent, les peignent. On peut voit dans tous les regards leurs curiosités à croiser notre chemin. Certains regards sont durs et noirs, d'autres sont accompagnés de sourires ou d'un hello « my friend », certains encore prennent des photos distraitement. Jb n'aime pas comment les indiens me regardent par contre ils ne s'approchent jamais de moi. Ils l'abordent lui constamment échangeant quelques mots. D'autres regards nous surprennent celui notamment des enfants soulignés par un trait de maquillage noir., perçant comme des chats. Je ne sais pas quel effet peut avoir notre regard si étonné, charmé et apeuré de l'Inde.
Mes yeux n'ont pas fini d'être stimulés, mes sens en éveil et mon attention au maximum. On prend la train de nuit mais ce soir, pas de taxi dans les rues. Tous manifestent contre la montée du prix du pétrole. Un calme inhabituel règne dans Kolkota une drôle d'impression ; à croire que je me suis presque habituée à ce bordel. On réussit à négocier avec un taxi, le double du prix et op nous voilà dans cette immense gare. On court pour avoir notre wagon qui se trouve bien sur à la fin de la voie. Trois très sommaires lits se superposent, les policiers nous disent qu'il faut absolument avoir une chaîne pour nos sacs. Mince.... on n'avait pas anticipé on dormira sur nos bagages, conscient que ça ne sera pas le meilleur repos. On échange longuement avec des jeunes joueurs de criquets sur la France avant de lire respectivement nos livres. 04H50 il fait noir, des dizaines de personnes rentrent dans le train, le réveil sonne, on demande si on est bien à destination en sautant du train. Il a été parfaitement à 'l heure. Surpris nous voilà dans un tuk-tuk qui nous conduit dans un temple bouddhiste ou on dormira pendant quelques nuits. C'est dans ce même monastère que chaque année Dalaï-lama séjourne, c'est juste magique. Suivre les pas de Bouddhas incroyable, non ? On va visiter les lieux où il a eu l'illumination, on va mesurer tout la ferveur des milliers de pèlerins.
L’inde est comme on l'avait imaginée et même bien plus, tellement plus encore....

dimanche 16 septembre 2012

l'Asie du sud est c'est fini!


L'Asie du sud est c'est fini et dire que c'était le continent de nos premières … ??? La liste serait longue si on devait citer toutes les expériences nouvelles et insolites qu'on a vécu içi. Monter sur un éléphant en bikini, dormir dans un arbre à 40 mètres de hauteurs, marcher au milieu des rizières, partager des moments de vies avec différentes ethnies, déguster des plats aux saveurs envoûtantes, croiser le parcourt de nombreux voyageurs ( et ils sont nombreux), se faire masser pour quelques pièces à l'huile ou aux herbes, visiter des sites aux temples magiques comme Angkor.. .

Mais dans cette liste on doit rajouter ; des heures interminables dans les transports, la tourista, des épaules fatiguées à force de porter ses gros sacs et bien sur quelques arnaques...



C 'est encore une nouvelle page qui se tourne après la Nouvelle Zélande, vient cette partie de l'Asie. Demain on prend l'avion pour l'Inde et on finira par le Népal. Ce premier se montre très prometteur avec ces villes de toutes les couleurs, ces histoires incroyables de Maharaja, ces plats aux milles épices. Mais nous intimident aussi. D’après les récits qu'on a pu entendre l'inde abrite une extrême pauvreté, des villes polluées, un peuple attachant mais collant, une saleté incroyable.

Bref on va au fond de notre aventure en finissant certainement par le plus dépaysant. L'aventure n'est pas encore finit.......
on vous met en lien des vidéos pour partager quelques moments avec vous, alors cliquer  qur le lien!

vendredi 7 septembre 2012

du Cambodge au Laos


Alors le Cambodge aura été vraiment un de nos pays préféré. On a partagé de belles journées dans les îles plus que désertiques. On a ensuite pris un bol de culture dans la capital et vécu des expériences humaines fortes dans une ONG. On a pu voyager dans l'atrocité de l'histoire en visitant différentes places symbolique du génocide khmers rouge on en ressent encore des frissons d’horreur.

Ce pays ne nous a pas laissé indifférent en effet pour la première fois on a été bien malade. Notre estomac en a pris un coup, plutôt normal après 4 mois en Asie. Du coup nos premiers pas au Laos ont été mitigé. C'est vrai que notre moral a été à la baisse pendant cette période. On a quand même parcourut à vélo la campagne, (De belles gamelles dans la boue pour Alice et Sarah ) On a observé des dauphins d'eau douce dans le Mékong. On a aussi partager des verres avec un paysan dans des plantations de café et nager dans des cascades. Et une fois remis sur pied on a fait un trek dans la campagne en dormant chez l'habitant dans la communauté Mong. Sans eau, ni électricité, mais avec des cochons et des poules qui courent dans le village. Rendez vous en terre inconnu. En Asie c'est une dure réalité, quelque chose de brute mais de vrai qui rendent ces rencontres et ces moments si unique. Aujourd'hui on va souffler les 28 ans à Alice bonne soirée en perspective …..

Plus que 2 mois et demie de voyage, dans nos esprits le retour occupe petit à petit une place, pas facile d'imaginer ce retour.